Pour les soixante-dix ans de la Maison de couture de l’avenue Montaigne, le musée des Arts décoratifs célèbre dans une féérie exceptionnelle les créations de ses directeurs artistiques qui de Christian Dior à Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons à Maria Grazia Chiuri font virevolter les femmes dans des robes fleurs. Magique !
For the seventy years of the fashion house of Avenue Montaigne, the Museum of Decorative Arts celebrates in an exceptional fairytale the creations of its artistic directors, from Christian Dior to Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferre, John Galliano , Raf Simons at Maria Grazia Chiuri twirl women in flower dresses. Magic !
« Christian Dior, le couturier du rêve » est sans doute la plus belle, la plus complète et la plus magique exposition jamais consacrée à une maison de couture. Le musée des Arts décoratifs inaugure à son tour son New Look ! Lui qui nous avait habitué à des célébrations captivantes, mais toujours mises en scène dans la pénombre de ses vitrines noires (typique de la mode des années 1980) se dévoile sous la lumière des apparats de la maison de l’avenue Montaigne. Métamorphosé sous des brassées de couleurs, de trompe-l’oeil délicats, de meubles, d’ oeuvres et objets d’art, des pluies d’étincelles et des intérieurs reconstitués, le pavillon de Marsan a même ouvert sa nef centrale au plus majestueux des bals : celui des robes du soir imaginées par Christian Dior et tous les directeurs artistiques qui lui ont succédé. Par ordre chronologique : Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et Maria Grazia Chiuri, la première femme à être intronisée à la direction de la création. Une aventure à l’aura internationale qui fête cette année ses soixante-dix ans.
« Christian Dior, the designer of the dream » is without a doubt the most beautiful, the most complete and the most magical exhibition ever devoted to a fashion house. The Museum of Decorative Arts inaugurates its New Look! He who had accustomed us to captivating celebrations, but always staged in the darkness of its black windows (typical of the fashion of the 1980s) is revealed under the light of pageantry of the house of Avenue Montaigne. Metamorphosed under loads of colors, delicate trompe-l’oeil, furniture, works of art and objects, rains of sparkles and reconstructed interiors, the pavilion of Marsan has even opened its central nave to the most majestic balls: the evening dresses imagined by Christian Dior and all the artistic directors who have succeeded him. In chronological order: Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferre, John Galliano, Raf Simons and Maria Grazia Chiuri, the first woman to be inducted into the creative direction. An adventure with an international spirit that celebrates this year its seventy years.
L’EXPOSITION CHRISTIAN DIOR, LE COUTURIER DU RÊVE COUPE LE SOUFFLE
Au Siècle des Lumières qu’affectionnait tout particulièrement Christian Dior, les femmes de la Cour se seraient évanouies derrière leurs éventails et les sels n’auraient pas suffi à les réanimer face à une telle avalanche de beauté. Florence Müller et Olivier Gabet, les deux commissaires de l’exposition, ont mis en avant le couturier et l’hédoniste, en ne s’arrêtant pas à la bombe qu’il a lancée en 1947, cette profusion de tissus qui a provoqué le scandale et qu’une journaliste américaine a baptisée le New Look. L’exposition devient ainsi le récit de la vie du couturier. Son enfance dans la maison rose de Granville devenue son musée, les Années Folles qu’il a vécues et qui lui ont permis de découvrir toute l’avant-garde de l’art et de s’improviser galeriste. Des fantaisies parisiennes auxquelles il a participé aux bals costumés où il prenait un plaisir fou à revêtir l’habit de dandy de Barbey Jules Amédée d’Aurévilly (l’auteur d’ »Une vieille maîtresse », d’ »Un prêtre marié » et du très connu recueil « Les Diaboliques », ses premiers dessins de mode et son entrée par hasard et avec superstition dans le monde de la Couture.
EXHIBITION CHRISTIAN DIOR, THE COUTURIER OF DREAM CUT BREATH
In the Age of Enlightenment that Christian Dior particularly liked, the women of the Court would have fainted behind their fans and the salts wouldn’t have been enough to revive them in the face of such an avalanche of beauty. Florence Müller and Olivier Gabet, the two curators of the exhibition, put forward the couturier and the hedonist, not stopping the bomb that he launched in 1947, this profusion of fabrics that caused the scandal and that an American journalist baptized the New Look. The exhibition becomes the story of the fashion designer’s life. His childhood in the pink house of Granville became his museum, the years he lived and which allowed him to discover all the avant-garde of art and to improvise gallerist. Parisian fantasies in which he participated in costume balls where he took a crazy pleasure to put on the dress of Barbey dandy Jules Amédée d’Aurévilly (the author of « An old mistress », « A married priest » and from the well-known « Les Diaboliques » collection, his first fashion drawings and his entrance by chance and with superstition in the world of Couture.
L’ART, LES ARTS DÉCORATIFS ET LA MODE NE FONT PLUS QU’UN
La mise en scène de Nathalie Crinière est criante de vérité. Sans fermer les yeux, on se déplace tour à tour de la demeure familiale du Contentin, à la galerie de peinture de Christian Dior à Paris, dans les ateliers de l’avenue Montaigne, comme au Trianon ou encore dans ses résidences aux somptueux jardins, décorés de pergolas enrguilandées de roses pâles. L’illusion est à son comble lorsque l’on découvre un magnifique tableau de Christian Bérard ou une toile de Monet, témoignant de son engouement pour l’impressionnisme. Pour témoigner de sa passion pour les fleurs, brodées ou imprimés sur des taffetas et autres soies, à la peinture s’ajoutent des papiers peints, des objets décoratifs, des faïences anciennes. La reconstitution de toute une époque se reflète avec subtilité dans les créations des six directeurs artistiques qui lui ont succédé et qui se sont tous inspiré des affinités du couturier.
ART, DECORATIVE ARTS AND FASHION HAVE ONLY ONE
The staging of Nathalie Crinière is shouting with truth. Without closing our eyes, we move from the family home of Contentin, to the painting gallery of Christian Dior in Paris, in the workshops of Avenue Montaigne, as the Trianon or in his residences with sumptuous gardens, decorated with pergolas embroidered with pale roses. The illusion is at its height when we discover a beautiful painting by Christian Bérard or a painting by Monet, showing his passion for impressionism. To testify to his passion for flowers, embroidered or printed on taffeta and other silks, to paint are added wallpapers, decorative objects, antique earthenware. The reconstitution of an entire era is subtly reflected in the creations of the six artistic directors who have succeeded him and who have all been inspired by the affinities of the fashion designer.
DES CRÉATEURS SOUS INFLUENCE MAIS AVEC LIBERTÉ
Des premiers pas d’Yves Saint Laurent dans la Maison de couture à sa nomination pour remplacer le couturier disparu brutalement en 1957, au style très strict du sage Marc Bohan (dont les pièces exposées sont de vraies raretés) en passant par les inoubliables envolées du fantaisiste Gianfranco Ferré et les folles créations du génie John Galliano, malheureusement remercié, jusqu’à la très fidèle réinterprétation du style Dior par l’architecte des formes Raf Simons et les clins d’oeil fleuris de Maria Grazia Chiuri, l’exposition est tel le poème de Baudelaire, toute en « Correspondances ». Un jeu de miroirs que la scénographie met en valeur au premier degré dans la salle de bal où ils sont décuplés. La transmission suit le fil du tailleur Bar, de la robe Corolle et de la silhouette en A.
CREATORS UNDER INFLUENCE BUT WITH FREEDOM
The first steps of Yves Saint Laurent in the fashion house to his appointment to replace the designer disappeared brutally in 1957, the very strict style of the wise Marc Bohan (whose exhibits are real rarities) through the unforgettable flights of the Fanciful Gianfranco Ferré and the crazy creations of the genius John Galliano, unfortunately thanked, until the very faithful reinterpretation of the Dior style by the architect Raf Simons forms and the winks of flowers of Maria Grazia Chiuri, the exhibition is such Baudelaire’s poem, all in « Correspondances ». A set of mirrors that the scenography highlights in the first degree in the ballroom where they are increased tenfold. The transmission follows the Bar tailor, Corolla dress and A silhouette.
Informations pratiques:
Du 5 juillet 2017 au 7 janvier 2018
Musée des Arts décoratifs
107, rue de Rivoli
75001 Paris
Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50
Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries
Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95
11 euros (tarif plein)
8,5 euros (tarif réduit)
Mon avis: Je vous invite à aller voir cette magnifique exposition qui est selon moi une des plus belles expositions de mode que j’ai eu l’occasion de visiter. Je vous conseille de pré-commander votre ticket d’entrée afin de gagner du temps car cette exposition est victime de son succès, compter une heure d’attente pour entrée dans le musée et une demi-heure pour acheter son billet.
Je recommande aux personnes fragiles de se munir d’une bouteille d’eau, il n’y a pas de climatisation alors attendez vous à ne pas avoir froid, lorsque vous vous retrouverez à cinquante personnes dans une petite salle. Cette exposition est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Useful information:
From July 5, 2017 to January 7, 2018
Museum of Decorative Arts
107, rue de Rivoli
75001 Paris
Phone: +33 (0) 1 44 55 57 50
Metro: Palais-Royal, Pyramids or Tuileries
Bus: 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95
11 euros (full price)
8.5 euros (reduced rate)
My opinion: I invite you to go see this magnificent exhibition which is in my opinion one of the most beautiful fashion exhibitions that i had the opportunity to visit. I advise you to pre-order your ticket to save time because this exhibition is a victim of its success, an hour wait for entry into the museum and half an hour to buy a ticket.
I recommend to fragile people to bring a bottle of water, there is no air conditioning so expect not to be cold, when you will end up in a small room. This exhibition is accessible to people with reduced mobility.
Sources: Sortiraparis.com; Lesartsdecoratifs.fr; Mariefrance.fr. Crédit Photos: Missproutprout.
Elle devait être superbe cette exposition.
Les robes sont très jolie.
Ca m’ aural plu..
😘😘
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Merci pour ton commentaire Stéphanie. Tu as raison cette exposition est vraiment très belle et complète. Je regrette que tu ne puisses pas la voir mais j’espère que cet article t’a donné un aperçu. Bonne nuit, bisous et bon week-end.
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